La voûte étoilée
Bave sa chaleur
Sur le champ de blé
C’est la stridence
Des heures d’été
Qui perce le tympan
Et qui réduit le monde
En un profond silence
Et le rend étriqué
Comme ces rues sombres
Qui se remplissent d’ombre
Quand l’odeur des nuits
Se met à trembler
C’est un manque à gagner
Des lumières du jour
Dont ne tirent profit
Que des mots d’amour
Qui ressemblent
A s’y méprendre
A des oiseaux blessés
Jacques Herman
2013