Vous surgîtes d’un buisson

Dans  Poésie Jacques Herman
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Inattendue dans mes rêvasseries

Vous apparûtes comme se révèle

Sous le scalpel un organe malade

Vous surgîtes d'un buisson

Nue comme la vérité

Et mon coeur battit la chamade

Pour le reste de l'été

Splendeur étrange trop éphémère

Que ne puis-je vous fixer

Comme ces banalités

Dont les contours sans le vouloir

Se gravent pour toujours

Dans les recoins de la mémoire

Depuis ce jour lointain

Je cherche dans les nuages

Dans l'écume des vagues

Dans le sable des plages

Le profil que le hasard

Dessina dans ce coin sombre

Où sous le ciel je ne voyais

Jusqu'à ce jour  où vous parûtes

Que des ombres

© Jacques Herman – 2006



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