Et qui gardent dans leurs cœurs
Le trouble des doux espaces
Où la nature est en fleurs.
De la terre abstraite et pâle
Auront-ils d’autres lueurs
Que cette heure matinale
Qui s’embrume dans leurs cœurs ?
Plus tard à l’ombre assoupie
D’indifférence où l’on meurt,
Ils ne verront de leur vie
Qu’un bref espace et ces fleurs.