Cultivons nous
Petits enfants venez à moi
S'écria-t-il
Mais on ne vit
Qu'une longue file
De géants
Qui se suivaient
Aveuglément
Lorsqu'il arriva
Que l'un d'eux trébuchât
C'en fut fini de la
Belle ordonnance
On ne vit plus qu'un tas
De chair qu'on arrosa
D'essence
Et le feu
A l'évidence
Fut assez vigoureux
Alors
D'une voix de stentor
Il s'époumona
Petits enfants venez à moi
Il en est encore temps
Mais il se retrouva
Seul au milieu du champ
© Jacques Herman – 2007
Chagrin d’enfant et rosée du matin
La solitude rend impatient
C’est un vieux con, dit
Qui s’expose au péril veut
L’oncle Edouard, tout seul,
Le vieux proverbe:
Un chameau
Il faut toujours semer pendant que la lune croît,
L’arbre mort fait encore une bonne charpente.
Nous ne choisissons pas plus nos convictions que nous n’avons