Tout comme un vagabond errant, solitaire,
De colline en vallon ou sur l’eau de cristal,
En parcourant des yeux avidement la mer,
Je songe à la beauté de mon pays natal.
Dans l’eau des fontaines, la lune miroite,
Mon rêve s’insinue dans les harpes du vent,
Sous l’orage battant, au soleil écarlate,
L’horizon disparaît ; et le jour renaissant
Etire ses nues en raies d’or sur ma tête
Coulant dessus mon front sous un azur parfait.
Si dans un tourbillon, chante la tempête,
Je repars au passé pour y trouver la paix.