Vacillement
Lorsque le doute assassin
S’insurge en tumeur
Et glisse en malin
Tout en douceur
Vers le beau rêve cultivé
Au fin fond des pensées
Le rêve pur chancelle
Et bat de l’aile
Alors, je viens à son secours
Et lui parle d’amour
Mais le tueur cruel
Reprend de plus belle
Son travail ravageur
Et le rêve qui m’habitait
Commence à déserter
Je me débats et lui crie :
« Reviens-moi ! reste en vie !
N’écoute pas cette voix
Qui te détruit ! »
Alors, le doute mesquin
Donne le coup de grâce
Et l’amour s’efface
Me livrant à ses requins.
Monia Belazi