La nuit sur la colline
Pour d’obscures raisons
Des mains inconnues
Plantent des croix
Qui s’effacent au lever du jour
Comme des traits de crayon
Quand à l’horizon
La brume bleuit
Ce sont aussi ces mains qui brûlent
La paille du lit De la rivière
Elles emportent les cendres
Dans une urne funéraire
Qu’elles déposent à la gare
Quai deux voie trois
Où jamais aucun train
N’arrive Ou ne part
Jacques Herman
Mai 2009