La cendre est chaude encore
Je la tisonne avec ardeur
Il s'en élève une vapeur
Rosâtre
Mais l'orage menace
Et la pluie pourrait
Tomber avant que meure
La lumière du jour
Je relis des poètes
Finlandais et Hongrois
Que couronnent le vent
La tendresse et l'oubli
Des étoiles surgies
De mes propres tréfonds
S'envolent alors dans les hauteurs du ciel
Font mine de s'y fixer
Puis tournent sur elles-mêmes
Et volent en éclats
Comme des bulles de savon
© Jacques Herman – 2007