S’asseoir en silence
Quand dans l’arbre voisin
Le coucou vient chanter
Rester attentif
Au bruissement des feuilles
Dans le vent
Jamais au grand jamais
Ne se plaindre de rien
Se tenir toujours
A l’écart de la foule
Et déambuler
Par une nuit sans lune
Le long du canal
Près des usines désaffectées
Le nez en l’air
Les mains dans les poches
Avec pour idéal
Une rencontre inopinée
Jacques Herman
2013