Dans une ruelle escarpée une fée m’a frôlée
Vêtue de rouge, d’une mante, son âge s’était figé
Dans un langage sibyllin elle me narre des âges sardoniques
Où les mages pourchassés se réfugièrent dans les montagnes frigides
Cette fée, je le sus, était nommée « LA DAME DES GLACES »
A une époque si lointaine où mémoire d’homme se désintègre
La dame des glaces suivit le mage ATHOR dans son exil
Si froide étaient les nuits ; leur vie fut en péril
Le souffle du vent gelait les cimes des montagnes
Le mage et sa fée eurent la protection d’une étoile
ILNA de son feu éternel réchauffa le poumon de la montagne frigide
Des lacs se creusèrent et des cygnes , allégorie d’une paix furtive
Posèrent leur candeur rose, bleue, sur ces eaux ressuscitées
Sous l’emprise d’un récit épique, je m’entendis murmurer
Ces montagnes givrées existent-elles ? sur un continent inconnu ?
Non me répondit la dame des glaces, une étoile au prénom fragile les a éteintes
Raymonde verney