La terre tourne à l'envers
Mais personne n'a rien vu
Les hommes ont la folie
Tragiquement aveuglante
Ils plongent dans leur thé
Qu'ils boivent à gorgées lentes
Une feuille de laurier
Ou un câpre égaré
Et c'est aussitôt l'aventure
Alors debout
Fiers et altiers
Certains deviennent menaçants
Et se dressant
Sur leurs ergots
Tout en bombant le torse
Sans vergogne ils proclament
Que le monde a changé
© Jacques Herman – 2007