Théodore de Banville
Théodore de Banville, de son vrai nom Etienne Jean Baptiste Claude Théodore Faullain de Banville, né le 14 mars 1823 à Moulins dans l’Allier, et mort le 13 mars 1891 à Paris, est un auteur poète, dramaturge et critique français.
Le poète surnommé « le poète du bonheur »fut un ami proche de Victor Hugo, de Charles Baudelaire et de Théophile Gautier, et l’un des deux chefs de file de l’école parnassienne. Considéré comme l’un des plus brillants poètes de son époque, il a inspiré toute une génération de jeunes poètes de la deuxième moitié du dix-neuvième siècle, et fut un modèle littéraire pour Stéphane Mallarmé, Paul Verlaine, Catulle Mendès, François Coppée, Alphonse Daudet et Arthur Rimbaud.
Théodore de Banville
Le travail de Théodoe de Banville
- Textes poétiques
- Odelettes
- Le sang de la coupe
- Odes funambulesques
- Trente-six ballades joyeuses
- Les cariatides
- Les stalactites
- Les caprices
Biographie de Théodore de Banville
Théodore de Banville a fait ses études au lycée Condorcet à partir de1830. A l’âge de dix-neuf ans, il publia son premier recueil de poèmes, les Cariatides, salué par Baudelaire. Encouragé par Victor Hugo et par Théophile Gautier, il se consacra à la poésie.
Son premier recueil oublié en 1843 fut suivi par les Stalatites (1846), Odelettes, (1856), Odes funambulesques et Le Sang de la Coupe, (1857). Ces recueils lui apportent la consécration et consacrèrent son talent.
Il a entamé sa carrière comme critique dramatique et chroniqueur littéraire en 1850 aux journaux le Pouvoir, puis le National . Devenant une figure très importante du monde littéraire, il a été élu comme membre de la Revue fantaisiste en 1861où se retrouvent les poètes qui furent à l’origine du Parnasse et de tous les mouvements du siècle.
En 1862, Il rencontre sa future femme Marie-Élisabeth Rochegrosse. Il l’a épousé quatre ans plus tard, et lui il a dédié son recueil Les Exilés publié en 1876 qu’il considéra comme le meilleur de son œuvre.
Théodore de Banville
Théodore de Banville méprisait la poésie officielle et commerciale, fut l’adversaire résolu de la nouvelle poésie réaliste et l’ennemi de la dérive larmoyante du romantisme, face auxquels il affirmait sa foi en la pureté formelle de l’acte poétique.
Banville, rédigea ses souvenirs dansl’Âme de Paris, puis dans Mes souvenirs(1882) et écrivit des contes rassemblés dansMadame Robert (1887). Pour le théâtre, il composa des pièces en vers, mais la meilleure est en prose : il s’agit de la comédie historique Gringoire (1866), dédiée à Victor Hugo qui avait mis en scène le héros, un jeune poète, dans Notre-Dame de Paris
de Banville
En 1872, avec son Petit Traité de poésie française, Banville rompt avec le courant symboliste. Banville publia en tout dix-sept recueils de poésies lyriques, mais son œuvre poétique est en réalité plus vaste encore. Il faut y compter non seulement de nombreux poèmes parus dans la presse périodique de l’époque, mais aussi plusieurs pièces de théâtre en vers. Il publie presque une œuvre par an tout au long des années 1880, et meurt à Paris le 13 mars 1891, peu après la publication de son seul roman, Marcelle Rabe. Il est enterré au cimetière du Montparnasse.
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