Je t’ai vue un soir me sourire
Dans la planète des Bergers ;
Tu descendais à pas légers
Du seuil d’un château de porphyre.
Dans la planète des Bergers ;
Tu descendais à pas légers
Du seuil d’un château de porphyre.
Et ton oeil de diamant rare
Éblouissant le règne astral.
Femme, depuis, par mont ou val,
Femme, beau marbre de Carrare,
Ta voix me hante en sons chargés
De mystère et fait mon martyre,
Car toujours je te vois sourire
Dans la planète des Bergers.
Les amours d’élite
Emile Nelligan