Terre de là-bas

Dans  Poésie Jacques Herman
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Pour avoir alourdi les poches de mon veston

De quelques poignées de terre

De deux ou trois cailloux

De beaucoup de poussière

Je me fis arrêter

Comme un contrebandier

 

A la frontière


J’eus beau protester

Dire que je n’avais

Sur moi que des choses

Tout à fait ordinaires

On m’arrêta

On me jugea

On m’emprisonna


Il ne me demeure

Plus guère auprès de moi

Que des souvenirs épars

Dépourvus d’épaisseur et de poids



© Jacques Herman – 2007



Terre de là-bas

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Pour avoir alourdi les poches de mon veston

De quelques poignées de terre

De deux ou trois cailloux

De beaucoup de poussière

Je me fis arrêter

Comme un contrebandier

 

A la frontière


J’eus beau protester

Dire que je n’avais

Sur moi que des choses

Tout à fait ordinaires

On m’arrêta

On me jugea

On m’emprisonna


Il ne me demeure

Plus guère auprès de moi

Que des souvenirs épars

Dépourvus d’épaisseur et de poids



© Jacques Herman – 2007



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