Les jours rallongent, les nuits raccourcissent,
Tu t’en vas plus tôt, tu reviens plus tard,
Et toujours je suis là, et toujours je suis las
De t’attendre, de décompter les rayons de soleil.
Les jours rallongent, les nuits raccourcissent,
Tu t’en vas plus tôt, tu reviens plus tard,
Et toujours je suis là, et toujours je suis las
De t’attendre, de décompter les rayons de soleil.
Dame Lune éclaire ta robe soyeuse
Et mon regard se perd dans ses reflets,
Se perd dans l’infinie attente.
Et mon regard saigne des pleurs
Et mon cœur déverse des flots de sang
Et mon âme déchire, arrache ma poitrine,
S’extirpe de cette charnelle enveloppe.
Ne m’oublie pas avant le fatidique jour,
Ne m’oublie pas avant que je change charogne,
Ne m’oublie pas, ma délicieuse de mes nuits,
Ma Camarde.