sonnet 23

Dans  L’Olive
Evaluer cet article
Si des beaux yeux, où la beaulté se mire,
Voire le ciel, et la nature, et l’art,
Depent le frein, qui en plus d’une part
A son plaisir et m’arreste et me vire,Pourquoy sont-ilz armez d’orgueil et d’ire?
Pourquoy s’esteint ce doulx feu, qui en part?
Pourquoy la main, qui le coeur me depart,
Cache ces retz, liens de mon martire?

O belle main! ô beaux cheveux dorez!
O clers flambeaux dignes d’estre adorez!


Par qui je crain’, j’espere, je lamente.

Mon fier destin et vostre force extreme,
En vous aimant, me commandent, que j’aime
L’heureux object du bien, qui me tormente.

 

L’Olive

Joachim Du Bellay

sonnet 23 L’Olive Poésie Joachim Du Bellay

 Poésie Joachim Du Bellay - L’Olive - sonnet 23 -  Si des beaux yeux, où la beaulté se mire, Voire le ciel, et la nature, et l’art,


Réalisation : www.redigeons.com - https://www.webmarketing-seo.fr/