Dans les rues désertent
Nues comme un arbre en automne
Le vent balaie les feuilles
Il y a cet épais brouillard au matin
Défunt l’amour quand arrive l’aube
Ne voyant que la pluie
Lavant la poussière des rues
Une ombre marche
Dans les pas de l’inconnu
Sans repère
Sans lumière dans le noir
Juste la fragilité du temps qui passe
Adossé contre elle
Suspendu au dessus des étoiles
Un espoir futile
Incarnant un futur qui ne viendra jamais
Par delà un passé à jamais révolu.
Un poème de tavirp.c