Je te dirai petit, c’est comme une présence
Que tu sens près de toi mais qui n’a pas de corps
C’est quand on part pour de très longues vacances
Et qu’on envoie en rêve des cartes postales
Qui montrent l’immensité d’un ciel étoilé !
Dessiné sous la voûte d’une cathédrale
Qui nous fait espérer que rien n’est terminé
Si tu me demandes un jour, pourquoi je pleure
Je te dirai petit, j’ai le cœur qui chavire
Qui déborde parfois devant ce grand bonheur
Qu’apportent ta présence et ton sourire
A chacun de tes pas, moi je tremble de joie
Toi, tu avances sur le fil de la vie sans peur
Surtout quand tu viens te blottir dans mes bras
Tu grandis mais tu restes à hauteur de mon cœur
Si tu me demandes un jour, c’est quoi la vie
Je te dirai petit, que c’est ta naissance Tes joies,
tes peines, ainsi que tes envies
Tes éclats de rire qui brisent le silence
C’est quand tu dis, maman, avec tant de douceur
Ou que tu déposes sur ma joue un baiser
Moi dans ma poitrine je sens fondre mon cœur
La vie c’est toi, petit, qui me fait avancer.
Annie Mathieu