Si d’autres fleurs décorent la maison
Et la splendeur du paysage,
Les étangs purs luisent toujours dans le gazon,
Avec les grands yeux d’eau de leur mouvant visage.
Et la splendeur du paysage,
Les étangs purs luisent toujours dans le gazon,
Avec les grands yeux d’eau de leur mouvant visage.
Dites de quels lointains profonds et inconnus
Tant de nouveaux oiseaux sont-ils venus,
Avec du soleil sur leurs ailes ?
Juillet a remplacé Avril dans le jardin
Et les tons bleus par les grands tons incarnadins,
L’espace est chaud et le vent frêle ;
Mille insectes brillent dans l’air, joyeusement,
Et l’été passe, en sa robe de diamants
Et d’étincelles.
Les heures d’après-midi
Emile Verhaeren