Un homme s’endort au creux de son fauteuil
Entouré par les siens, mais déjà en partance
Son souffle et son cœur ne sont plus que silence
Sur son visage, luisent les larmes qu’il recueille
Entouré par les siens, mais déjà en partance
Son souffle et son cœur ne sont plus que silence
Sur son visage, luisent les larmes qu’il recueille
Brisant ses liens, il part, voyageur solitaire
Il va à la recherche de son amour perdu
Dans l’aurore de sa mort, brille une lumière
C’est le paradis qui appelle les cœurs perdus
Sur terre ses enfants pleurent sur son corps sans vie
Le père s’en est allé, les laissant orphelins
Leurs regards qui se croisent ne voient que chagrin
Mais le père déjà loin, n’entend rien de leurs cris
Que son âme est légère au seuil du paradis
A ses cotés, deux anges lui montrent le chemin
Et voilà que sa belle vient le prendre par la main
Elle est toujours la même, le temps n’a rien trahi
Un homme s’endort au creux de son fauteuil
Il finira sa nuit au fond de son cercueil.
Annie Mathieu