Dans le creux de ta paume une porte se ferme
Une croix se cisèle ocrant ton corps en berne
Le silence tenchaîne à la bouche affamée
Du soleil vert de gris de désert verrouillé.
Puis rien&.
Le vide te transperce
Ta peau bleue se calcaire
De ronces à fleur de chair.
Chagrin.
Une fenêtre avide happe même les songes
Et son cSur oxydé murmure des mensonges.
Jai perdu ton écho dans le couloir de feu
Et Cerbère aboyait pour marracher les yeux
Nécoute pas
Aveuglement de pluie au chandelier du ciel
Aveuglement de nuit où sécoule le fiel
Un sein se crucifige à la lune de miel
Mais la lune se pend à ta langue si blême.
Et le chat ronronnant me pelage de noir
Dans le froid frissonnant décarlate et de moire.
Une pendule étend ses mains de fer forgé
Pour plonger dans ton cSur sa lame de baisers.
Ecoute&.
Le vide blanc sétoile en ses yeux de Folie
Qui se marre et gigote sous tes larmes de pluie
Quelque part un marteau, un clou rouillé senfonce
Le costume de bois gémit prêt à se rompre.
Regarde&.
Le miroir anguleux a brisé les reflets
Et la terre rocheuse a ravivé tes plaies
Tous tes mots ne sont plus que cendres incendiaires
Qui immolent ton âme en rive atrabilaire.
De ta bouche muette séchappent quelques cris
Crissant sur le gravier en pourpres infinis
Tu es prête à donner ce petit bout de toi
Dans ce pays lointain où le silence est loi.
Dans ce pays chagrin où le silence est roi.
Valérie Catty