La chambre des morts s’ouvre.
Et tu exécutes la loi, des
ciseaux coupent les tendons,
la bouche raccourcit les lèvres
dans l’espace d’un fils court
la ficelle aux fentes du visage.
Et tu exécutes la loi, des
ciseaux coupent les tendons,
la bouche raccourcit les lèvres
dans l’espace d’un fils court
la ficelle aux fentes du visage.
Le héron en morceaux
descend
stable sur le fil de sperme.
Un fleuve vit dans le feuillage,
il écoute les amants qui s’écartent,
le faucon.
Ton monde, délicieux, tombe dans l’eau.
Tu te réveilles dans l’amour.
Marc DUPUY
Un poème d’amour