devant le logis du seigneur Trivulse
Au Ciel n’y a ne Planette ne Signe
Qui si a point sceust gouverner l’Année
Comme est Lyon, la Cité, gouvernée
Par toy, Trivulse, homme cler et insigne.
Cela disons pour ta Vertu condigne
Et pour la joye entre nous demenee,
Dont tu nous a la Liberté donnée,
La Liberté des tresors le plus digne.
Heureux Vieillard : les gros Tabours tonnans,
Le May planté et les Fifres sonnans
En vont louant toy et ta noble Race.
Or pense donc que sont noz voulentez,
Veu qu’il n’est rien, jusque aux Arbres plantez,
Qui ne t’en loue et ne t’en rende grace.
Poésies Adolescence clémentine
Clément Marot