Terza rima
Pour l’amour d’une rose
J’essaimerais mes mots d’une ardeur éloquente
Me ridiculisant, songeait l’un des oiseaux
Au plumage doré ; ma passion est constante
Pour l’amour de ma rose je moquerais les sots
Je serais troubadour auteur d’une ballade
Au renom mondial, j’en lirais les échos
Mais cette rose altière écourte la parade
En se gargarisant, nombreux sont ses amants
Elle toise ce fou qui tient un discours fade
La rose se figea elle lassait le temps
Une bonne leçon pour cette mijaurée
pense notre amoureux ses refus sont cinglants
L’orage s’en mêla de sa voix colorée
Le ciel hurla très fort dans la cité des fleurs
La rose s’en alla vers la ville dorée
La maison des ainés ; elle sécha ses pleurs.
Raymonde verney