Son coeur s’est rempli
De pétales fanés
De fleurs inconnues
Qui embaument l’été
Mais à l’automne puent
Il avise la tour
Carrée au bout du pont
Qui fait porte de ville
Sous la grande arche sombre
A cette tardive
Il songe à se cacher
A se faire oublier
Tapi tout contre le mur
Puis y mourir tranquille
A l’abri du regard
Des passants trop pressés
Jacques Herman
2011