Longs mois, longs jours, longues heures.
On court tous après le bonheur.
Il s’attrape, se tape et se capte.
Il se déchire, ou pire, se transpire.
Attendre, apprendre, tout ce qui bande.
Passé, reculer, futur, la nature.
Danger écarté, suspension qui effraie.
Je ne veux pas écouter.
Longs mois, longs jours, longues heures.
On cherche tous ce qui fait peur.
Il cajole, se trompe et rigole.
Il paralyse, se tapisse et se fige.
Partir, dormir, tout fait frémir.
En mode tarpet, position décollé.
Je ne veux pas rester.
Longs mois, longs jours, longues heures.
On cherche tous un ailleurs.
Il détonne, s’envole ou déconne.
Il danse, se panse, rentre en transe.
S’éveiller, payer, tout peut s’effondrer.
Angoisse décalée, prêt à frayer.
Je ne veux pas m’étonner.
Longs mois, longs jours, longues secondes.
On veut tous que la poule ponde.
Elle fricote, se côte et dégringole.
Elle caquette, s’entête, putain arrête.
Se réveiller, s’allonger, tout peut vibrer.
Illumination actée, tout peut recommencer.