Le Grand Corneille
Pierre Corneille ou le Grand Corneille est né le 6 juin 1606 à Rouen d’une famille de la bourgeoisie de robe. Il est décédé le 1er octobre 1684 à Paris.
Il est l’un des plus grands dramaturges Français du 17 ème siècle.
Pierre Corneille
Les oeuvres de PIerre Corneille
Enfance de Corneille
Issu d’une famille de récente bourgeoisie, Pierre Corneille est l’aîné de 6 enfants.
Il suit ses études au Collège de Bourbon des Jésuites de Rouen. Brillant élève, Il remporte plusieurs prix et se passionne pour l’art de l’éloquence des stoïciens latins ainsi que les thèmes antiques et le théâtre.
Sur les traces de son père et son grand père, il entame des études en droit. Il prête serment le 18 juin 1624 au Parlement de Rouen et devient avocat. Un métier qui ne semble pas le combler, de nature timide il renonce à plaider et se tourne vers l’écriture tout en gardant ses offices d’avocats à Rouen.
Corneille le dramaturge
C’est en 1628 que Corneille rédige sa première comédie, intitulé Mélite après un échec sentimental avec Catherine Hue. Cette comédie annonce le début d’un nouveau genre théâtral qui rompt avec la comédie grossière en vogue à cette époque. La pièce est jouée au théâtre du Marais à Paris un an après qu’il l’a remis à Montdory le chef de la troupe.
Et une longue et riche carrière de dramaturge débute. Tout en continuant dans le genre des tragi-comédies, il écrit plusieurs pièces jouées au théâtre du Marais comme Clitandre en 1631, la Veuve en 1632, la Galerie du Palais en 1633, la Suivante en 1634…
Il réussit pour la première fois à mettre en scène des sentiments inspirés des évènements qui ont marquent la société dans laquelle il vit.
Le Grand Corneille
Excusation, la pièce de vers en latin qu’il écrit en l’honneur du roi Louis XIII, la reine et Richelieu suite à l’invitation de François Harlay de Champvallon, archevêque de Rouen en 1633, lui vaut la protection du cardinal. Ce dernier charmé par le talent de Corneille, il lui offre une pension pour entrer dans le groupe de Boisrobert, L’Estoile, Rotrou et Colletet. Il coécrit des pièces appelées des cinq auteurs, imaginées par le cardinal : L’Aveugle de Smyrne et La Comédie des Tuileries jouées devant le roi. Mais cela ne durera pas puisque Corneille osa modifier un acte de la Comédie des Tuileries, il inspira le mécontentement du cardinal de Richelieu qui le poussa hors du groupe.
Il se retourne alors à sa littérature et Médée, la nouvelle tragédie de Corneille voit le jour en 1935, et en 1636, l’Illusion Comique, confirme la place de Pierre Corneille parmi les grands écrivains de l’époque. Dans cette pièce il perd les spectateurs entre les faux semblants mis en scène avec une technique éblouissante.
En 1637, le Cid voit le jour. Cette tragi-comédie qui relate l’histoire d’un amour marqué par des duels meurtriers est l’œuvre le plus marquant de la carrière de Corneille. Un succès qui engendre des jalousies par ses collègues et de celui de Richelieu qui oblige l’Académie française à affirmer la discordance de a pièce.
Suite à ces problèmes, l’écrivain reste improductif pendant 3 ans pour revenir sur la scène en 1940 avec Horace, Cinna ou la Clémence d’Auguste en 1641, Polyeucte ou encore la Mort de Pompée en 1643 des tragédies inspirées de l’ère des Romains, en rompant complètement avec ses habituelles comédies.
Pierre Corneille épousa en 1941 Marie de Lempérière, la fille d’un lieutenant général des Andelys avec laquelle il aura 8 enfants dont deux sont morts prématurément.
Il continue ses succès avec le Menteur en 1643, la tragédie Rodogune en 1644.
Corneille utilise dans ses pièces des personnages ayant une fierté et grandeur d’âme qui se confrontent souvent à des choix entre leurs passions et leurs principes.
Il se présenta à l’Académie française après la mort de Richelieu et y fut nommé en 1648.
Au début des années 1650, les pièces de Corneille ont rencontré des échecs surtout avec la Pertharite en 1652 ainsi que la Nicomède qui a été accusée de soutenir Louis II de Condé. Il arrêta d’écrire pendant près d’une décennie. Il fait cependant une traduction en vers de l’Imitation de Jésus et publie des Discours et des Examens.
C’est en 1659 qu’il revient avec la tragédie Œdipe.
Ayant perdu sa popularité lors de ce long absence et l’arrivée du jeune Racine, Corneille décide de quitter le monde de la dramaturgie en 1974. Oublié Corneille meurt le 1er octobre 1684 à Paris.
Malgré ce dénuement, Corneille est considéré comme le fondateur de l’art théâtral classique français. Grace à une simple mise en scène et ses personnages guidés par la raison, les œuvres de Corneille sont restés gravés dans la mémoire de l’humanité.
La vie de Corneille avait été relaté par Fontenelle, Guizot et Taschereau, et son éloge avait été écrit par La Bruyère, Racine, Gaillard, Bailly, Auger, Victorin Fabre.