À l’abri de l’hiver qui jetait vaguement
Sa clameur, dans la chambre étroite et bien fermée
Où mourait un bouquet fait de ta fleur aimée,
Parmi les visions de l’étourdissement ;
Pendant qu’avec la joie extrême d’un amant
Je froissais d’un coeur las et d’une main pâmée
L’étoffe frémissante et la chair embaumée,
Mon sang montait plus lourd à chaque battement.
J’avais le souvenir d’un ancien paysage
Je revoyais, le front penché sur ton visage,
Sa clameur, dans la chambre étroite et bien fermée
Où mourait un bouquet fait de ta fleur aimée,
Parmi les visions de l’étourdissement ;
Pendant qu’avec la joie extrême d’un amant
Je froissais d’un coeur las et d’une main pâmée
L’étoffe frémissante et la chair embaumée,
Mon sang montait plus lourd à chaque battement.
J’avais le souvenir d’un ancien paysage
Je revoyais, le front penché sur ton visage,
La source pure et claire au milieu des roseaux ;
Et, dans l’ombre où veillait la lampe en porcelaine,
S’ouvraient à la chaleur tiède de mon haleine
Tes froids regards pareils aux larges fleurs des eaux.
Œuvres textes
Albert Mérat