Parfum des morts

Dans  Poésie Jacques Herman
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Depuis longtemps
Les rideaux sont tirés
Comme si l'on avait
Mis la lumière en cage
Visez-moi donc
La fenêtre fermée

 


Au quatrième étage
Un corps dit-on
La-haut se décompose
Personne à ce jour
Ne l'a remarqué
Pourtant cela ne
Doit pas sentir la rose
En effet Toute chair
se défait
En vous bourrant le nez
D'odeurs indicibles
C'est le parfum des morts
Qui rend la mort terrible
Jacques Herman
2009

 



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