Parfois
Dans le creux du vent
L’amoureuse se rêve
De l’éternel amant.
Pourtant
Dans sa mémoire
Se meurt le printemps
Et vacille l’espoir.
Parfois
Glisse sur le miroir
L’ombre de ses larmes
Oasis de l’espoir.
Pourtant
Murmure le temps
À sa solitude
La mort des amants.
Toujours
Pour une caresse
Vibre l’impatience
Ardente promesse
Titubant d’un encore
Le maître du temps
Courtise votre corps
Poème de Danielle Risse