Ode – Partie 2

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Aux vents des monts abrupts et des pics solitaires,
Tendre princesse, s’ afflige en son château de verre,
” Ô déesses, oseriez-vous rester sans émoi
Devant tant de peine, effet d’un destin sournois,

Qui, dans ce palais, grande prison de cristal,
Me tient prisonnière me poussant jusqu’au râle,
Cernant mes charmes de ces murailles d’Onyx,
Et je me vois déjà bientôt franchir le Styx,

Dieux, me faut-il vraiment arriver au trépas,
Pour rêver de liberté, ressentir la joie,
D’une douce bise me caressant le visage,
Effaçant de mon âme les ressacs de l’âge,

Et guidant en mon coeur pour me garder à flots,
L’amour ! Source si sûre d’un souffle nouveau,
Divines créatures entendez mon appel !
Si pur et si las de la peine qui me scelle…



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