Les nuances du vert aux branches balancées
Sont comme une fraîcheur exquise pour les yeux.
On voit les arbres fuir jusqu’au lointain des cieux,
Ayant chacun sa teinte aux feuilles déplissées.
Tout le long des maisons les cîmes vont, pressées.
L’une est couleur de l’herbe au ton délicieux,
L’autre, plus sombre, est comme un velours précieux,
L’autre est pareille à l’eau des vagues apaisées.
Une immense émeraude a, cette nuit, coulé
Sur les arbres émus par l’azur étoilé,
Comme une lente pluie inégalement verte.
Et maintenant, heureux de leur neuve beauté,
Les arbres, dont la grâce au soleil est offerte,
Au moindre vent rôdeur commencent à chanter.
Sont comme une fraîcheur exquise pour les yeux.
On voit les arbres fuir jusqu’au lointain des cieux,
Ayant chacun sa teinte aux feuilles déplissées.
Tout le long des maisons les cîmes vont, pressées.
L’une est couleur de l’herbe au ton délicieux,
L’autre, plus sombre, est comme un velours précieux,
L’autre est pareille à l’eau des vagues apaisées.
Une immense émeraude a, cette nuit, coulé
Sur les arbres émus par l’azur étoilé,
Comme une lente pluie inégalement verte.
Et maintenant, heureux de leur neuve beauté,
Les arbres, dont la grâce au soleil est offerte,
Au moindre vent rôdeur commencent à chanter.
Le Miroir Des Jours
Albert Lozeau