Nuages qu’ un beau jour à présent environne,
Au-dessus de ces champs de jeune blé couverts,
Vous qui m’ apparaissez sur l’ azur monotone,
Semblables aux voiliers sur le calme des mers ;
Au-dessus de ces champs de jeune blé couverts,
Vous qui m’ apparaissez sur l’ azur monotone,
Semblables aux voiliers sur le calme des mers ;
Vous qui devez bientôt, ayant la sombre face
De l’ orage prochain, passer sous le ciel bas,
Mon coeur vous accompagne, ô coureurs de l’ espace !
Mon coeur qui vous ressemble et qu’ on ne connaît pas.
Les Stances Livre 2
Jean Moréas