La locomotive
Puissante tirait
De lourds wagons chargés
A ras bord d'espérance
Le train cheminait
A travers des forêts
Imbibés de souffrances
Et de misères humaines
Accrochées comme des draps
Lacérés à des branches et à
Des clôtures rouillées
Stérile à jamais
Notre terre s'ouvrait
En de maigres sillons
Tandis qu'en choeur
Naïfs et benêts
Nous chantions
L'espoir de jours meilleurs
© Jacques Herman – 2007