Dans les yeux de Myrtille
Que de poussières
Que de poussières
Rien à vrai dire qui ne scintille
Mais des cendres d’amours
Depuis longtemps refroidies
Et sur son corps
Que le vent dénude
Des relents de terre humide
Et des effluves de mort
Ses lèvres blanchies
N’articuleront plus
Jamais aucun mot
Au plus près de ses pieds
Je dépose des fleurs
Un brin défraîchies
Jacques Herman