MES MAUX NE SONT PAS DES MOTS DE PASSE
Mes maux ne sont pas des mots de passe
Quand la nuit blanche éclaire de sa sombre lueur
La douleur de mes sens
Je sens monter en moi la peur
Et j’écris pour dissoudre mes pleurs
Une mélopée permanente
Ruine ma peine errante
Et je vois
Des ombres faméliques
Et je sens
Des esprits aux senteurs méphitiques
Pourrissant les esprits
D’un semblant de vie
Tout espoir n’est que pire
Le simple présent
Dans ma lutte profonde
Que le mal inonde
J’inspire du pique
Et c’est le cœur qui expire
Où juste souffle le vent
Sur un avenir qui semble déjà revenu.