Margaux, Ariane et le jardin des capucines 2
Le petit étang appelaient nos deux amies : venez vous mirer dans mon eau. Vous serez jeunes et belles pour toujours. Fascinées les deux petites s’approchèrent et virent avec stupeur dame grammaire se regarder dans le petit étang.
Le rire fut immédiat. La dame se retourna, reconnut les deux insolentes et leur promit une retenue. Margaux répondit qu’en dehors des cours, ses pouvoirs étaient limités voire inexistants
Dame grammaire haussa les épaules et partit vexée.
Margaux et Ariane se regardèrent cette eau étrange le petit étang leur offrit une fleur sauvage et leur dit c’est mon gagne pain. Les vieilles dames m’aiment bien car je réfléchis leur visage sans rides et rajeuni on s’embrassa et on partit afin de visiter la roseraie soignée par une cigogne madame DUNACHE.
Elles furent reçues avec joie on attendait leur visite depuis le matin, madame DUNACHE leur présenta les roses, à votre droite des roses venues du Brésil. Elles sont tachetées de mauves, les roses firent la révérence, ensuite vous avez les roses dites classiques et dotées de la paroles. Elles sont de toutes les couleurs, les fleurs concernées se mirent à entonner « le parfum suave d’un été ». Margaux et Ariane applaudirent avec joie.
Plus loin vous verrez les solitaires, les roses qui passent leur existence seules. On les nomme « Les ermites », elles sont gentilles, mais … le concierge passait à ce moment là en faisant sonner une lourde cloche en bois, oh mais ! Il vous faut partir le jardin des capucines ferme ses portes.
Margaux et Ariane firent leurs adieux au jardin ensoleillé et promirent de revenir très vite.
Raymonde Verney