Nichant dessus mon toit, angélique, elle roucoule,
Appelant de son chant un amant qui voudrait
Lui conter fleurette près du fleuve où coulent
Les amours fébriles habitant les marais.
Tenant dans son bec une brindille, elle s’attarde,
Viendra-t-il d’ici ou viendra-t-il de là ? De
Ses petits yeux tout ronds, sereine, elle regarde
Passer les hirondelles par deux ou bien par trois.
Son prince est arrivé un beau jour de printemps,
Il est venu d’ici, il est venu de là,
Il s’est posé près d’elle, là, dessus mon toit,
Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants.