Naissance et parcours professionnel
Louise Michel voit le jour le 29 mai 1830 au château de Vroncourt, dans la région Haute-Marne. Sa mère est servante dans le château, au service de la famille Demahis. Son père serait le fils des propriétaires, Laurent Demahis, mais il ne la reconnaîtra jamais. Lorsque le maître du château, son grand-père décède en 1850, sa mère et elle doivent quitter la demeure. Un an plus tard, elle poursuit ses études dans la ville de Chaumont pour obtenir, l’année suivante, le brevet de capacité en tant que « sous-maîtresse » ou d’institutrice.
Louise Michel
Pendant plus de 15 ans, elle passera d’école en école sous le poste d’enseignante et crée également plusieurs écoles. Elle commence à écrire ses premiers vers. Elle écrit notamment l’une de ses premières œuvres littéraires à l’adresse de Victor Hugo, une correspondance qui s’enrichit avec le temps. Elle les signe par le pseudonyme Enjolras.
La politique et le militantisme
Son attrait pour la politique débute lors de ses cours de préparation pour les épreuves du baccalauréat. A l’époque, ses enseignants sont des républicains célèbres tels que Jules Favre et Eugène Pelletant. Ils lui inculquent ses premières aspirations militantes. Au début des années 1860, elle fréquente des groupes révolutionnaires tels que ceux de Jules Vallès, de Raoul Rigault ou celui d’Emile Eudes. Elle participe également à des travaux journalistiques d’opposition tels que Le Cri du peupl, puis intègre la Société démocratique de moralisation en 1869 en tant que secrétaire. A partir de ses 40 ans, elle participe à plusieurs mouvements, appuyée par des personnages tels que Georges Clemenceau. Elle fera notamment partie des forces révolutionnaires contre Adolphe Thiers. S’en suivra de multiples manifestations auxquelles elle participe avec ferveur et hargne.
Louise Michel
En 1873, elle est déportée en Nouvelle-Calédonie, mais revient dans la capitale à la fin de l’année 1880. Son militantisme est toujours aussi fort. Elle soulève le « drapeau noir » en 1882 pour marquer son penchant pour le socialisme libertaire.
Dernières années de vie
Les 10 dernières années de sa vie lui valent le succès dans son combat pour l’égalité sociale. Elle participe à d’innombrables conférences sur le sujet et fonde plusieurs journaux tels que Le Libertaire. Elle décède le 09 janvier 1905 dans la ville de Marseille à cause d’une pneumonie. Ses funérailles n’ont lieu que le 22 janvier.