Parfois dans l'eau du port
On voit nager des méduses
Entre des algues sombres
Et des taches d'huile irisées
Un bateau de pêche
Vient souvent accoster
A deux pas du vieux banc
Où l'on vient s'asseoir
Le soir par beau temps
Près de la bitte d'amarrage
Les marins infatigables
Etalent des paniers de poissons frais
Pêchés du jour
L'odeur de la morue
Ô mon amour
M'est devenue insupportable
© Jacques Herman – 2007