L’inédit

Dans  poésie Valérie Bergmann
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L’INEDIT
Sans le savoir j’écris mon futur comme une évidence
Sans le connaître je rêve de cet arc-en-ciel  de faïence
Aux ardentes couleurs et subtiles nuances
Un amour battant la mesure de l’éternité me devance

Cet esthète capital ne m’est pas inconnu puisqu’Animal
Vient à moi sans nul autre appel, tout en cadence
Si infernales sont ses absences  et si peu banale est sa présence
Qu’il  revient  irradier mes réveils de sa semence létale


Mes  jours et mes nuits n’appartiennent qu’à lui
Il est le guérisseur de mes sens interdits.
J’avais perdu le goût des choses
De l’amour que je trouvais morose
Et  voilà que devant moi explose un irrémédiable feu d’artifice
D’un quatorze juillet aux jardins des supplices
Aux solstices divins dans lequel il s’immisce.

L’Ephèbe d’un songe dont je devine le pacte discret
Aux obscures valeurs empreintes de douceurs  innées
Artiste de mes nuits et de mes songes intacts et secrets
Milles fois par seconde il prend mon âme et s’en revêt
Dirige mes mots et, mon regard sans crainte ni  folie
Ne se reflète que dans  le miroir de ses écrits
Jamais il ne déroge à la loi dont je me soumets sans merci
C’est un vent de chaleur qui soudain m’envahit
Un oiseau rare au goût de paradis
A pris mon cœur pour son nid.

L’inédit poésie Valérie Bergmann Poésies contemporaines

 Poésies contemporaines - poésie Valérie Bergmann - L’inédit -  L’INEDIT Sans le savoir j’écris mon futur comme une évidence


L’inédit

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L’INEDIT
Sans le savoir j’écris mon futur comme une évidence
Sans le connaître je rêve de cet arc-en-ciel  de faïence
Aux ardentes couleurs et subtiles nuances
Un amour battant la mesure de l’éternité me devance

Cet esthète capital ne m’est pas inconnu puisqu’Animal
Vient à moi sans nul autre appel, tout en cadence
Si infernales sont ses absences  et si peu banale est sa présence
Qu’il  revient  irradier mes réveils de sa semence létale


Mes  jours et mes nuits n’appartiennent qu’à lui
Il est le guérisseur de mes sens interdits.
J’avais perdu le goût des choses
De l’amour que je trouvais morose
Et  voilà que devant moi explose un irrémédiable feu d’artifice
D’un quatorze juillet aux jardins des supplices
Aux solstices divins dans lequel il s’immisce.

L’Ephèbe d’un songe dont je devine le pacte discret
Aux obscures valeurs empreintes de douceurs  innées
Artiste de mes nuits et de mes songes intacts et secrets
Milles fois par seconde il prend mon âme et s’en revêt
Dirige mes mots et, mon regard sans crainte ni  folie
Ne se reflète que dans  le miroir de ses écrits
Jamais il ne déroge à la loi dont je me soumets sans merci
C’est un vent de chaleur qui soudain m’envahit
Un oiseau rare au goût de paradis
A pris mon cœur pour son nid.

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