Lierre, que tu revêts de grâce bucolique
Les ruines des monuments !
Et tu me plais encor sur le platane antique
Qu’ étouffent tes embrassements.Mais je t’ aime surtout, sombre et sinistre lierre,
A quelque fontaine pendu,
Et laissant l’ eau couler, plaintive, dans la pierre
D’ un bassin que l’ âge a fendu.
Les ruines des monuments !
Et tu me plais encor sur le platane antique
Qu’ étouffent tes embrassements.Mais je t’ aime surtout, sombre et sinistre lierre,
A quelque fontaine pendu,
Et laissant l’ eau couler, plaintive, dans la pierre
D’ un bassin que l’ âge a fendu.
Les Stances Livre 2
Jean Moréas