Liban

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Les canons ont tonné,
et les mères ont prié.
Ils ont Laissé parler les armes,
Et elles donnaient des larmes.
Quel vacarme
Et quel drame.

Que de sang versé, sur cette terre asséchée
Et de larmes versées sur ces joues séchées

Un mois et bien des absurdités.
Toutes ces vies emportées,
Ces douleurs, ces défigurés.
Un mois, c’est bien une éternité.

À l’horizon, La poussière et les ruines,
Ou est donc, la soi disant, force divine
Personne ne veut courber l’échine
Pardonner ce n’est pas la doctrine.

Que dire, si ce n’est en rire.
En pleurer! C’est bien assez.
Mais cela pourrait être pire.
L’idée de recommencer,
Serait arrêté et planifié.

Tout cela n’est rien,
Ce sont les terriens.

 

Eric

Liban Eric Poésies contemporaines

 Poésies contemporaines - Eric - Liban -  Les canons ont tonné, et les mères ont prié.


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