L’horloge des temps vacants
J’ai esquivé le temps ? Phase inachevée
A la ronde du néant j’ai imprimé ma volonté
Aiguilles aux reins d’acier bousculez l’insuffisance des âges
S’engouffrent un air irradié et des sons métalliques
La machine à explorer le temps décline le futur
Emergeance du passé où se pressent les entités
Visiter des lieux endoloris, éveiller les revenants
Sommeillez sortilèges mon vaisseau chevauche la destinée
Partance vers un futur évasif vers une planète où stagne l’eau
Dévoiler les étapes scellées sous une terre endolorie
Le cosmos happe mes désirs, je flotte dans les nuées, éthéré
Au passage je cueille la rose des vents
L’horloge épingle mes souvenirs incertains
Le devenir appréhende une réalité fichée dans des chimères
Q’importe ! L’impossible a devancé l’absurde
J’ai crée la machine qui décline l’infini
Raymonde verney