L’homme qui coupait ses meubles en deux : histoire vraie ?

Avez-vous déjà vu la vidéo baptisée « Pour Laura » ? Non ? Alors, vous ferez bien d’y jeter un coup d’œil puisqu’elle fait actuellement un buzz à l’échelle mondiale.

Que raconte-t-elle ?

Dans cette vidéo, on voit un homme qui remercie sa femme pour les douze années qu’ils ont partagé, une vie commune à laquelle ils s’apprêtent à mettre un terme. Puisque comme dans tous les divorces, enfin ceux sans contrat de mariage, chaque parti (homme et femme) a droit à la moitié des biens, l’homme décide de couper tous leurs biens matériels en deux et quand on dit « tous les biens matériels », tout y passe : voiture, meubles, appareils électroménagers, … L’homme, dont le pseudonyme est « Der. Juli » a bien sûr eu la brillante idée de s’enregistrer pour une parfaite transparence du « partage ».

Les demi-meubles en vente sur eBay

Après avoir tourné cette vidéo, Der. Juli décide de vendre tous ses demi-meubles sur eBay, avec photos des objets à l’appui. Sur ce site, il se fait connaître sous le profil de Martin G. Oui, vous pouvez aller voir et la vidéo et les demi-meubles en vente pour connaître les détails de cette histoire surprenante et tellement réaliste qu’on la prendrait pour vraie. Oui, vous avez bien lu, il s’agit d’un simple canular extraordinairement bien tourné puisque presque le monde entier n’y a vu que du feu.

Un simple canular

« Pour Laura » est effectivement un canular tourné à des fins publicitaires. C’est l’Association allemande des avocats qui en a eu l’idée et à travers cette campagne de marketing viral, les avocats souhaitent transmettre au public à quel point il est important de se protéger juridiquement en cas de divorce.

Et les demi-meubles vendus ?

Le plus surprenant dans cette histoire c’est que quelques clients ont acheté des demi-meubles, preuve qu’ils pensaient vraiment qu’il s’agissait d’une histoire vraie. La société de marketing qui a lancé cette campagne leur promet toutefois de leur livrer l’autre partie du meuble pour les remercier d’y avoir cru.