Dans ce coin de verdure,
L’hiver s’est invité,
Amenant la froidure,
La neige, à pas feutrés.
Les ruisseaux, que le gel
Assoupit en ses rets,
Comme des marelles
Dessinées à la craie,
Que les bois, couronnés
De nappes trop blanches,
Regardent frissonner
Du haut de leurs branches,
Se perdent à l’infini
Dans l’ombre du passé,
Le silence de l’oubli
En efface les traits.