Je bois des litres d’indépendance
Que la source a laissé à la science
Le temps de m’abreuver de vos sentences
Ainsi, vous me laissez seule
Moi, femme dans mon linceul
Je détourne les pages de mon recueil
Et vous invite à l’amélioration conflictuelle
Je ne peux me passer de vous et vous en profitez
Et quoi que vous disiez je suis prosternée
Devant tant d’austérité
Mais qu’importe le temps puisqu’il ne défile
Que sur mes grandes espérances, jugées inutiles
Que la vie vous soit agréable sans moi
Voilà mon choix !
Mais que vous ne m’aimiez plus
Est une perte qui ne m’est pas due.
Valérie Bergmann