L’éternel féminin

Dans  Poésie Alphonse Beauregard
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La montagne portait sa robe d’or bruni,
Or fragile tombant, feuille à feuille, des branches,
Dans le chemin, parmi la foule du dimanche,
Sur les sentiers ombreux et le gazon terni.

Reposés de leur course à travers l’infini,
Et doux, comme l’émoi d’une âme qui s’épanche,
Les rayons du soleil d’octobre, en nappes blanches
Sur le sol déjà froid, versaientt un feu béni.

Ce ne fut que le soir, en soufflant ma veilleuse,
Que me vint nettement l’inage glorieuse
Dans ses mille détails ternes et rutilants.

J’avais distraitement vu les choses agrestes,
Trop attentif à suivre ou deviner les gestes
D’une fille aux yeux noirs qui ramassait des glands.

 

Un poème d’Alphonse Beauregard

L’éternel féminin Poésie Alphonse Beauregard

 Poésie Alphonse Beauregard - L’éternel féminin -  La montagne portait sa robe d'or bruni, Or fragile tombant, feuille à feuille, des branches,


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