Désireuses de retrouver une extase oubliée,
Elles se donnent, elles se donnent,
Elles s’abandonnent et vous étonnent.
Femmes mariées ou récemment divorcées,
Désireuses de retrouver une extase oubliée,
Elles se donnent, elles se donnent,
Elles s’abandonnent et vous étonnent.
Il leur manque certes un soupçon d’endurance
Pour parfaire la recette de leur véhémence,
Mais que soit mise une bûche au foyer
Et le feu s’attise dans toute la cheminée.
Les jeunes sots qui d’emblée en sursaut
Cueillent au saut du lit du ruisseau
De la croissance des filles de nonnes
Manquent la jouissance du chant d’amazones.
Ces Méduses réveillées, “satanées polissonnes”,
Savent vous exhumer des soirées monotones,
Savent de leur audace exploiter le filon
Et d’une malice efficace varier les positions.
Plaquées au chambranle, elles ont le savoir-faire
Pour mettre en branle les cœurs à l’affaire
Et allongées sur le lit, ne sont pas plus limitées :
Vous seriez surpris par leurs insolentes capacités.
Elles libèrent soudain, dans ces chevauchées fugaces,
Tout le côté coquin et parfois un animal vorace
Qui vous griffe et mord et rugit plus fort encore,
A réveiller un mort, à vous rendre plus fort.
Lancez-vous sans ambages dans ces aventures,
Et le remue-ménage que tout cela procure,
Et au moment ultime de vos derniers assauts
Appréciez le côté sublime de ses soubresauts.
An Braz