Lorsque le crépuscule aura de pourpre
Revêtu les horizons sur ta tombe j’irais
Froisser les feuilles exsangues envolée morte
Mes pas crisseraient et les ombres je saluerais
Mes pensées éteindraient ma mémoire
Car ton absence je la réfuterais en silence
Des nuages poudrés je suivrais la route
Afin de dérober les larmes pernicieuses
La nuit s’installerait à ton chevet
Moi je signerais ma feuille de route
Te délaissant, abordant le froid de novembre
Le portail grincerait je me retournerais…
Demain lorsque le crépuscule sera d’ambre
A l’heure dite mes pas se glisseront
Sur le dallage d’infortune, je te prierais
D’excuser ton absence car les ans se défont
Raymonde verney